Once upon a time

Lundi 28 mai 2012 | Il se peut que je parle de : ,

Il y a cette dernière chose que j’ai envie d’aborder avec vous, à propos de ce mariage. Vous l’aurez compris avec l’article précédent, ça y est, c’était il y a un an. Je ne vais pas faire de bilan barbant, oh non, loin de là. J’ai juste envie de discuter un peu et certainement me confier. Pour la dernière fois, à ce sujet.

Mais avant, voici les quelques mots que nous a adressés ma meilleure amie des années collège-lycée, témoin à cette occasion mais qui n’a pas pu être présente avec nous. Je vous promets, ce n’est pas long.

« Mariés officiellement depuis longtemps, aujourd’hui vous célébrez la cérémonie du mariage, devant nous, vos témoins.

Je pourrais formuler mes meilleurs voeux, vous dire que je vous souhaite le bonheur, l’Amour toujours, des beaux moments partagés, un chemin rempli de fleurs, et je vous le souhaite ! Mais la vie est plus complexe, et le chemin n’est pas toujours rempli de fleurs, alors je vous souhaite l’Amour, la force, le courage et de la folie !

Christiane Singer le dit très bien:

« Mais qui a songé à le dire? A dire aux époux qu’ils partent sans ticket de retour pour une odyssée et que le voyage va aussi les mener à travers des forêts sombres, des steppes désertiques ? Et qu’ils vont connaître la lassitude, la sensation de devenir étrangers l’un à l’autre et à soi-même ? Qu’ils traverseront des contrées dont la langue leur sera inconnue et où tout ce qu’ils auront appris ne servira de rien ? Et qu’il y aura des moments peut-être où ils seront plus seuls -ensemble- que seul, par une nuit d’orage, au bout d’une digue battue par les vagues ? Qui a songé à leur dire qu’une seule chose les portera: la fidélité à leur plus haute espérance – à ce qui leur a été donné de pressentir en l’instant où ils ont le plus aimé ! Qu’ils sachent que cette folie-là, cette fulgurance, cette clairvoyance qui n’aura peut-être duré que le temps de battre des cils est pourtant le seul roc sur lequel se construit une vie, et qu’il n’est de fidélité qu’à cette folie – parce qu’elle seule est à la (dé) mesure de l’amour. »

Aujourd’hui, je suis un témoin parmi d’autres, de votre union. Je suis là, avec mon coeur, avec mes trippes, avec l’amitié qui nous rassemble. Je suis là pour ajouter une brique à l’édifice de votre vie commune, croyant à votre couple, à votre Amour, avec l’espérance que votre chemin sera long et que vous aurez en vous et en chacun des témoins aujourd’hui présents, la force et l’appui pour surmonter chaque épreuve, savourant le plaisir de la vie à deux. »

C’est la première fois que je relis cette lettre sans pleurer. C’est la première fois en un an que j’arrive à vous parler tranquillement et surtout sereinement de cette journée, ce mariage. Mes fidèles lectrices savent que ça n’était pas le cas auparavant.

Il y a encore quelques jours, je détestais cette date, les jours précédents et les suivants. Il ne fallait surtout pas m’en parler et quand bien même, j’avais du mal à accepter les très nombreux compliments, rongée par la douleur, la tristesse et la colère. Surtout la colère.

Je ne vais pas vous le cacher même s’il faudrait que je garde tout cela dans ma sphère privée mais cette année est la plus difficile qu’ait dû traverser mon couple. Les crises, les regrets, les reproches, la perte de confiance. En sept ans de vie commune dont trois années mariés civilement, c’est celle-ci qui a failli être la définitive. Celle-là même où l’on ne se reconnaît plus, se parlant comme à des étrangers, s’aboyant dessus comme deux chiens enragés. Puis enfin imaginant la pire des solutions pour qu’enfin cesse cet enfer.

Ce samedi 28 mai 2011 a été une journée émotionnellement éprouvante, physiquement difficile, familialement contraignante et décevante. (Je parle de la famille très proche, pas des cousins, oncles, tantes…).

  • J’ai souri toute la journée mais à l’intérieur j’étais paniquée. Comme lors de tous ces mois à quasiment tout gérer toute seule.
  • Je n’étais pas émue mais tellement fatiguée que je n’arrivais pas à trouver les mots.
  • Je n’ai pas pleuré non pas à cause de l’émotion mais parce que je savais que le cas échéant, j’aurais fini par craquer.
  • Je n’ai pas pété un câble quand j’ai compris qu’il y avait un énorme problème avec le groupe électrogène lors de la soirée, je n’en avais plus la force. (ndlr: il a failli exploser).
« Ils se marièrent, eurent de nombreux enfants et furent heureux jusqu’à la fin des temps.. »
Foutaises.

Pour nous, le sujet a fini par devenir tabou et j’en suis venue à ne plus rien supporter de tout ce qui avait trait au mariage. Ni le nôtre ni les autres.

Pendant de nombreux mois, les affaires que nous avons ramené sont restées dans un coin en attendant un sort. Les photos, je les ai à peine regardées. ( D’ailleurs, ce n’est qu’hier soir que j’ai découvert celles d’un de nos amis. MERCI DAMIEN: ELLES SONT MAGNIFIQUES !!). Bien qu’étant une grande source d’inspiration, j’ai viré tous les blogs mariage de mes flux; pour n’en garder qu’un seul. Sa créatrice qui est une lectrice ici se reconnaîtra sans doute. Et puis j’ai brillé par mon absence au mariage d’un couple d’amis que nous aimons beaucoup pour la simple et bonne raison que j’étais incapable d’y aller.

Aujourd’hui, j’ai envie de vous dire que ça va mieux. Lorsque le chagrin est trop présent, je pense que la meilleure des solutions est d’essayer de composer avec, au fil des jours. Mais ce qui fait certainement le plus de mal, c’est indéniablement la sévérité avec laquelle nous sommes capables de nous blâmer encore et encore pour tous les maux du monde.

Je l’ai fait pendant des mois. J’ai ressassé dans ma tête tout ce qui a précédé le jour J afin de trouver la faille de ce qui était un échec pour moi. Croyez-moi, il me fallait absolument tout passer au peigne fin pour mieux me punir si telle ou telle chose ne s’était pas déroulée comme prévue ..

Et pendant ce temps-là, les compliments continuaient à fleurir de jour en jour. Et plus les gens faisaient preuve de gentillesse et plus je prenais cela pour de la politesse parce que voyez-vous: « Ce putain de mariage était vraiment une journée de merde ! ».

Mardi dernier, j’étais au téléphone avec mon meilleur pote. Témoin de notre mariage par la même occasion. (Quelle patience cet homme a t-il eu toute cette année durant !).

Cette fois-ci encore, Céline pleurant à chaudes larmes fait part pour la énième fois de cette journée qu’elle hait si profondément. Quelle idée, n’empêche d’avoir voulu célébrer un mariage qui aura coûté aussi cher pour faire plaisir à cette famille d’ingrats et dont le seul résultat visible sera une année de larmes et, en sus, une thérapie de couple.

La culpabilité de ne pas avoir encore envoyé les remerciements aux invités parce que l’envie de les faire n’y est pas. Parce que se forcer à répondre aux gens n’est pas ce que je veux, parce que ces fichus remerciements, je les veux vrais et sincères.

Bordel, trop c’est trop et j’avais toutes les raisons de me détester par la même occasion !

Et puis j’ai enfin écouté ce que Bruno en pensait. (Parce que tous ces mois à se donner des nouvelles, je n’avais finalement écouté que moi.)

A bientôt un an, j’ai réussi à voir et comprendre que je me trompais depuis le début.

Oui, nous avons fourni un travail monstre.

Oui, c’était magnifique et les invités ont été ravis en plus d’avoir été émerveillés par la beauté des lieux, sinon le changement opéré après 40 ans d’abandon.

Non, ce n’était pas parfait mais peu importe.

Oui, la cérémonie laïque fut une excellente idée.

Non, au fond de moi je ne déteste pas cette journée comme je me plais à le rabâcher.

Maintenant, je sais et j’en suis consciente. Je la déteste elle, pour l’avoir cherché des yeux toute la journée sans la trouver.

Alors aujourd’hui, laissez-moi vous donner deux-trois conseils d’amie:

Vous avez envie de vous marier: faîtes-le pour vous et seulement pour vous. Ne pensez pas aux autres. Jamais.

Vous ne croyez pas au mariage ou vous ne voulez pas passer le cap pour x raison: ne vous mariez pas mais profitez du moment présent avec votre moitié.

Et surtout: écoutez votre petite voix intérieure. Toujours.

Je vais finir par ces sages paroles de mon bien-adoré B. Biolay: « Les gens rêvent de bonheur mais se fichent éperdument du nôtre. » Ne l’oubliez pas !

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23 notes et observations

  • Odile dit :

    Je te suis depuis un bon moment. Tu le sais ;)
    J’ai lu tes histoires, toutes jusqu’au bout. Néanmoins je ne sais pas vraiment ce que tu as pu vivre ces jours pour que ce merveilleux jour devienne un souvenir si douloureux.

    Quoiqu’il en soit, le principal est d’aller de l’avant, de regarder l’horizon, droit devant, et puis continuer. Faire une sorte de deuil et pardonner.

    J’ai lu récemment que pardonner ce ne voulait pas dire « tout effacer avec la gomme magique de Oui-Oui et reprendre comme avant », non pardonne c’est accepter sa peine et la soigner.

    • Céline dit :

      Merci Odile. En fait, le plus dur est certainement de passer l’éponge .. mais avec le temps, on y arrive. Encore heureux, d’ailleurs.

  • Suzanne Helen dit :

    Merci à toi de te livrer comme ça à nous. Quand on parle mariage sur les blogs, tout est tout beau, tout rose, et je pense que c’est bien, parfois, de lire aussi ce genre de témoignages de « vrais gens ».

    Il y a parfois un tel écart entre les photos, qui font de ce jour un moment idyllique, et le ressenti des gens.

    Le temps doit faire son travail pour que nous, nous fassions notre petit bout de chemin…

    • Céline dit :

      Il est toujours plus agréable de savoir que tout est beau tout est rose. Le problème majeur, c’est quand tout merde. Personne ne t’apprend comment gérer ce type d’évènements ..

  • Ulije dit :

    Le mariage ce n’est souvent pas ce dont on avait rêvé, et surement pas le plus beau jour de notre vie… et que dire de l’année de préparation où l’organisation d’une fête pour 150 personnes qui, quand ce n’est pas notre métier, devient un case-tête!

    Merci pour ton témoignage, cela permet de démystifier un peu cette institution…
    (je ne pourrai pas te dire à quel point cela m’a touché mais, hier soir quand j’ai lu l’article j’ai pleuré)

    • Céline dit :

      Les familles dysfonctionnelles sont les meilleurs ennemis du mariage. C’est triste.
      Je viens de voir à l’instant ton message sur fb, j’y réponds dès que possible. Merci ! Et désolée pour les larmes, ce n’était pas mon objectif.

  • heidi dit :

    Je compatis car si nous ne sommes pas mariés, on sait pourquoi.

    • Céline dit :

      Et puis les mariages à la Côte d’Azur, ça coûte la peau des fesses en plus ! :p
      (Blague à part, je comprends mieux maintenant. Pour le baptême, pareil, je suppose ?)

  • flou dit :

    oulahlah, tant de temps après, etre encore aussi remuée! ça a du vraiment etre difficile cette journée! l’important c’est que vous puissiez aujourd’hui en parler, ce qui importe c’est ce que vous vivez tous les jours, pas cette journée là!
    moi le mariage ne me fait pas réver, je ne suis pas trop pour les symboles, je vis plutot le couple amoureux dans les petites choses, les attentions banales et magiques… et je crois qu’un mariage m’épuiserait nerveusement! (et en voyant dans quel état tu t’es mise, je me dis que je ne suis pas la seule!)

  • Floriane dit :

    Comme tu l’as remarqué, cela fait un moment que je lis ton blog. Quand un post se fait attendre … je lis les archives. Sincèrement, c’est le premier post qui me chamboule à ce point. Tu nous y ouvre ton coeur et ta vie personnelle comme jamais auparavant et personnellement j’en suis très touchée. Ton blog ne laisse rien transparaître des difficultés du quotidien, au contraire, tu le sublimes constamment, alors te découvrir si fragile … et bien ça fait quelque chose ! Comme quoi dans un blog on peut donner une image de soi qui n’est pas toujours la plus proche de la réalité. Je vais être très franche : cela me rassure également. C’est bête, mais d’un coup, je me dis : elle aussi à des difficultés finalement. J’espère que je ne m’exprime pas mal mais cela te rend plus humaine, plus profonde, plus complexe. Ton blog donne tellement l’image d’une fille super heureuse, le contraste est saisissant. Je vais maintenant suivre ton blog avec une attention redoublée !!! J’espère que les tensions se sont apaisées et que vous avez retrouvez sur votre chemin de jolis coquelicots comme autant de belles surprises.

    • Céline dit :

      Merci Floriane pour ton message qui me touche beaucoup. tu sais, je pense qu’on est tous pareil avec notre vie de tous les jours, les bons et les mauvais moments.

      Et la blogueuse n’est en rien un être exceptionnel. En tous cas, pas moi. Çà, c’est sûr et certain ! Et si j’évoque que très rarement les mauvais côtés, 1/ c’est par pudeur 2/ je ne pense pas que ça intéresse grand monde 3/ ce n’est pas non plus le but premier de ce blog.

      D’ailleurs, c’est grâce à lui que j’arrive à m’évader au quotidien, penser à autre chose et essayer de voir le beau plutôt que le moche.

      Voilà. Encore merci pour ton commentaire ! Et oui, ça va mieux maintenant ;)

  • Floriane dit :

    Je me suis effectivement douter des raisons qui t’avaient poussé à ne pas nous parler de tout ça.
    Je te rassure, ton blog est aussi une source d’évasion pour moi ! Grâce à tes photos, j’ai retrouvé l’envie d’en refaire moi-même. Mon Papa m’avait appris à l’époque sur un argentique ! (Ma vie est passionnante !) L’achat de mon reflex tant désiré se précise …
    Tout ça pour dire que je suis heureuse pour toi que la tempête soit passées et que la navigation soit plus tranquille.

    • Céline dit :

      BRAVO pour les photos ! C’est génial, çà !!

      P.S.: mais t’inquiète, j’ai d’autres articles « Real life » en stock ;)

  • bruno dit :

    Buufff!!! Querida, por fin leo este post!! Cuantas emociones!!! A buena hora!! Te repetiremos las veces que hagan falta lo bonito, intenso y especial que fue todo!!!! Un a;o después de todo aquello, Cyp y tu seguís siendo mi gran modelo de relación de pareja que atraviesan la tempestad juntos, y consiguen trascender los malos rollos(familiares), que les rodean permaneciendo unidos! Eso es Amor con una A mayúscula… Lo demás son tonterías! Estáis hechos un par de héroes románticos! jejeje! Todo eso es tan inspirador… También lloré al leer el artículo(!), pero son lágrimas de emoción mas que nada… porque la verdad verdadera y honestamente contada siempre conmueve, en lo mas profundo, y eso es lo bonito! Así que tu tranquila, y sigue escribiendo con ese valor, que te sienta genial, de veras, un gusto leerte! Y eso, tira palante!!!
    Os quiero! Muchos besos a los dos!!

  • Yohanna dit :

    Dans tous les cas, de mon côté, ça m’a fait rêve et quand j’ai montre les photos à mon chéri… L’idée d’une union laique a commence à faire son chemin… De quoi grandement nous inspirer !

  • Anne dit :

    Hé bien…

    Intéressant ce post. Très intéressante cette lettre de témoin. MERCI.
    Je me pose la question actuellement: mariage ou pas?
    J’en sais rien, l’idée fait son chemin.

    J’ai réussi à poser certaines questions à mes amies lors de l’enterrement de vie de jeune fille d’une amie commune, je leur ai demandé si elles étaient « sûre » le jour de leur mariage, comment elles l’avaient vécu (un peu flippée de voir tous ces gens qui nous disent qu’ils SAVAIENT que c’était leur MOITIE). Je n’ai eu que des « bah tu sais, on sait pas trop »; « cette année avait vraiment été difficile » etc.

    Alors merci. Merci de dire que c’est pas merveilleux, merci de donner ton expérience.

    Anne (qui a une mère qui ne lui a dit qu’une chose à propos du jour de son mariage: « c’était le pire jour de ma vie » et une belle mère qui lui a tenu à peu près les mêmes propos :-) )

    PS: En tout cas, vraiment j’ai trouvé que vous y aviez mis une énergie formidable dans cet évènement. Je suis hyper critique, alors s’il te plait crois moi: ça dépote. Après ca veut pas dire que je crois que c’était parfait. Je dis juste que l’ensemble de vos idées mises bout à bout et ensemble font un « tout qui va bien » et que c’est pas si souvent.

    • Céline dit :

      Merci Anne ! En fait, je voulais me marier pour le jour où j’aurais des enfants. Mes parents ne l’ont jamais fait, se sont séparés quand j’étais petite et je l’ai toujours un peu mal vécu à l’école.

      Et puis comme tous les mariages dans ma famille ont leur lot d’anecdotes et catastrophes, je tenais à rompre la malédiction.. Je crois que c’est raté !

      Mais sinon, pour être honnête, le seul gros problème dans mon couple, c’est ma belle-famille. C’est triste à dire mais c’est la réalité pure et dure.

      Et ce n’est pas parce que l’on se marie, que l’on est mieux accepté par sa belle-famille ! Erreur de grande naïve ;)

      • Anne dit :

        J’ai une amie (une autre de celles du message du dessus) qui n ‘a pas fait un mariage, mais une « union » (comprendre qu’elle a fait tout comme un mariage mais qu’elle n’est pas passée à la mairie)… Hé bien sa belle famille la DETESTE désormais (enfin surtout la BM) parce que (en gros) c’est officiel, elle lui a pris son fils.

        hum.

        Comme quoi le mariage, hein… C’est pas forcement fait pour arranger les choses… Sauf que cette amie a des parents divorcés, et que là c’était la première fois qu’ils se revoyaient plus de 10 min depuis le divorce (qui date de près de 20 ans tout de même).Et finalement, ça se passe bien.Et depuis ils font même des Noëls en famille.

        Le mariage a ses logiques que la logique ne comprend pas :-)

        Bon, et sinon…. pourquoi t’es tu mariée? Ca m’intéresse de savoir pourquoi les gens se marient…

  • BradShaw dit :

    À chaque fois ça m’attriste et me chagrine de savoir à quel point ce jour reste un souvenir douloureux pour toi alors que c’est pour moi tout le contraire : un jour heureux, un doux souvenir que je chéris, si ce n’est un des plus beaux jours de ma vie, en tout cas un de ceux où j’ai découvert que la magie existait et pouvait (comme ds OUAT, tiens, tiens…) l’emporter sur la réalité. Je crois même que c’est la seule vraie journée où je suis descendu dans le terrier du lapin blanc. Et comme Alice, on en ressort pas indemne.

Il y a cette dernière chose que j'ai envie d'aborder avec vous, à propos de ce mariage. Vous l'aurez compris avec l'article précédent, ça y est, c'était il y a un an.