Le plus difficile lorsque l’on arrête de bloguer pendant un certain temps, ce n’est pas de revenir. Non, le plus dur, c’est de reprendre le rythme (et trouver le courage de répondre aux 15 000 mails et commentaires). Retrouver son créneau, l’insérer dans sa routine et je dois vous dire que j’ai un peu de mal. Pourtant, j’ai 1000 choses à vous raconter, vous montrer. Pour le coup, un petit vrac, rien que pour vous, avec des choses certainement inutiles et inintéressantes – comme des brèves de comptoir. Or, dans chaque confidence, vous admettrez qu’il y a toujours ce petit quelque chose qui anime une lueur au fond du regard. Un espoir, un doute, une crainte, une émotion vive qui peut toucher n’importe qui.
Je manque de temps – cruellement – à quand le retour de la semaine de 8 jours ?
Mon bureau-atelier est à l’abandon depuis 6 mois, les cartons et le bordel se sont entassés au fil des semaines. C’est devenu le dépotoir bis, après le dépotoir/grenier.
En copiant des photos de ma carte SD sur mon pc, je les ai écrasé. Ça m’a rendu folle et hystérique pendant quelques heures. Le temps que Cyp m’avoue qu’il avait une copie sur son disque dur/serveur/cloud/quelque part.
Je ne peux plus voir le carrelage de notre cuisine. (Ceci est un problème de pauvre propriétaire pas contente de ses erreurs de jeunesse. Abattez-moi!)
Après les feux piétons, je continue la collection de mes fixations improbables: les arbres dégarnis, les parapluies, les canards et le mobilier vintage mid-century sur Etsy.
Le week-end dernier, j’étais invitée à Serre-Chevalier. Le thème Grand-Froid sera sur vos écrans dans les prochains jours . (ou pas).
Le Mont d’Or, deux fois de suite, ça laisse une haleine épouvantable de petite vieille. (Mais bordel, qu’est-ce que c’est bon !)
J’ai été émerveillée par la grâce du Col du Galibier, dimanche, à 16h18.
Notre sapin de Noël est encore sur notre balcon, en attente.
J’ai plein de choses à vendre, je me demande encore où les mettre: ebay, le bon coin, big cartel ?
J’ai fait développer les photos de mon Holga (elles datent d’il y a deux ans). Quelle surprise. Énorme Surprise. Inattendue.
Décrocher du trop-plein de net, c’est bien. Ça ressource, ça recadre.
La vie est belle, la vie est merveilleuse. Tous les jours. Même ceux où le soleil ne brille pas. Ne l’oublions pas.
Rassure-toi le manque de temps, le dépotoir, les fixettes, le fromage … ça touche beaucoup de monde.
Cool la virée dans les Alpes du Sud (tsss, c’est encore un peu les Alpes).
Tu as bien raison : la vraie vie c’est celle hors du net – même s’il a bien des intérêts… Protitons!!!
Ta dernière phrase est tellement vraie, elle me parle tellement !
Ah oui, tu as l;air plus débordée que moi encore :D
Reviens Léon!