J’ai connu ce gâteau après quelques années d’amour déjà établies avec Cyprien. C’est sa môman qui l’avait préparé pour l’anniversaire de son fils chéri. SON gâteau préféré et je n’étais même pas au courant. D’ailleurs, je n’en avais jamais mangé auparavant, c’est pour dire ! (double humiliation, haha !) (je blague).

Bref, c’était un gâteau au chocolat tout simple, pas de quoi s’extasier des lustres sur les talents pâtissiers de la belle-môman … (je blague pas).

Bref, il y a peu, en farfouillant dans un de mes livres de cuisine, je suis tombée sur la recette et j’ai arrangé le tout à ma sauce (histoire d’en faire une meilleure version, plus magique) (plus mieux, quoi !)

Et c’est devenue MA reine de Saba. Voilà. Un gâteau au chocolat et à la poudre d’amandes qui fait tout de suite rêver. On a envie de prendre le premier vol pour Istanbul et partir à la recherche des derniers mystères de Constantinople.

Bon, en attendant, on peut aussi baver devant les photos et se dire que ce sera le prochain gâteau sur notre TO-DO list.

Je sais que nous essayons toujours d’en faire plus, tout le temps, tous les jours. Moi la première. « Il faut dépasser ses limites ». Combien de fois pouvons-nous voir cette expression dans la presse, dans la rue, sur le net, à la tv ?

Toujours aller plus loin.

Alors oui, je conçois que c’est très bénéfique de sortir de sa zone de confort mais ne nous voilons pas la face. Cette perfection que la croyance populaire veut nous faire avaler n’existe pas.

Nous ne sommes pas des robots.

Nous ne sommes pas des robots.

Nous ne sommes pas des robots.

(oui, oui, se le répéter au moins trois fois est nécessaire).

Moi la première. Cette semaine, j’ai crû que je pouvais être sur tous les fronts. Et je n’ai pas voulu écouter mon corps. Résultat des courses: hier, j’ai passé la journée au lit, à dormir, le corps complètement endolori.

Bim, la claque.

Pourtant je le savais. C’est une de ces grandes leçons de vie que j’ai appris cette année. Mais c’est malheureux à dire: les mauvaises habitudes sont coriaces.

Aujourd’hui, en ce milieu de semaine où mes chers ouvriers préférés sont en train de démonter l’échafaudage du ravalement (activité fortement bruyante) pour le remonter de l’autre côté de la rue, j’ai envie de rigoler un peu.

Voici donc venue l’heure de la Devinette OF the year, largement copiée sur la devinette de Fabienne aka Lost in London. Pour cette édition, il vous faudra trouver le nom de mon chien, récemment présenté ici cette semaine.

En guise d’indice, rappelez-vous, mes chats s’appellent Plume, Alfred et Serpillère. Il se pourrait possiblement que le nom de mon dalmachien le plus extraordinaire au monde ait été baptisé dans la même lignée non-conventionnelle… Du genre les gens se gaussent lorsqu’on la rappelle … Ou comme quand elle plonge sa tête dans l’eau comme une petite gogole..

Sont HORS-COMPETITION toutes personnes l’ayant ultérieurement rencontrée mais vous pouvez les soudoyer. (genre @rosechiffonblog )

A vos marques, prêts, feu, partez !! (of course, y’aura un petit qque chose pour le vainqueur..).

Mon pc d’amour, celui qui a partagé ces six dernières années avec moi a rendu l’âme sans crier gare, du jour au lendemain. Dans son sommeil. Un peu comme toutes ces personnes qui choisissent Morphée pour nous quitter. Je n’ai pas pleuré cette fois-ci car je connaissais (à peu près) le nombre de backup réalisés ultérieurement donc c’est un peu stoïquement que j’ai intégré la nouvelle. Par contre, j’ai envie de vous dire que j’ai beaucoup plus de mal à me familiariser avec le monde merveilleux d’ IOS après des années (de torture) windows-caca (bonjour le syndrome de Stockholm). Les automatismes ont la dent dure, je vous le dis.. Mais je sais que ce n’est qu’une question de temps, d’apprivoisement entre ma cervelle un poil obtue et mon nouveau meilleur ami.

Tout est beaucoup trop simple quand on passe sur Mac. Ahahah ! Pas besoin de 36 chemins pour faire une action. C’est choquant, je trouve ! Déstabilisant, même.

Bref, n’allez pas croire le contraire, je suis quand même super contente. 1/ je n’ai rien perdu (sauf que tout mon disque dur est en véritable bordel). 2/ j’ai récupéré, certes, l’ancien mac de Cyp mais seriously, la veille qui marche, c’est quand même la meilleure invention après la machine à laver et le lave-vaisselle ! 3/ je peux enfin passer du temps ici, quand je le trouve. Ce qui n’est pas gagné, mais rien que l’idée de la possibilité de bloguer (parce que j’en ai grave envie) et la faculté de le faire (même si le temps peut me manquer) me rend guillerette et heureuse de la vie.

P.S. J’ai remis la main sur mon fond d’écran préféré au monde: that made my day ♥

Il y a maintenant quatre ans, lorsque je recherchais l’appartement-chéri-gouffre-à-fric, un de mes critères était d’être proche d’un parc. Nous habitons donc depuis à quelques pas du grand parc du centre-ville de GrinobeulCity. Elément essentiel pour promener notre futur toutou chéri adoré, celui dont je rêvais. Un joli beagle pour sûr. Et puis on a pris deux chatons. Fin de l’histoire. Ah !

Le bordel est là, regardez: la perceuse trône sur le buffet, des chaussettes ont échoué ci et là, les coussins sont disséminés un peu partout et il y a encore ce colis que je n’ai pas ouvert. Ne parlons même pas des finitions à terminer … !

Et pourtant, je me sens tellement bien dans cette pièce – alors que je ne supporte pas le bordel, hein chéri ? – Ne vous inquiétez pas, je finirai bien par crier que quand même c’est abusé que l’on ne puisse pas tenir une pièce rangée au moins 24 heures alors que nous ne sommes que deux à vivre dans cet appartement.

J’ai pris cette photo il y a quelques minutes et je ne sais même pas pourquoi je me suis mise à vous parler de tout ça. Peut-être pour partager cette tranche de vie, peut-être pour montrer que nous sommes tous pareils (des sujets au bordel ambiant), peut-être parce que y’en a marre de voir des images déco impersonnelles et complètement lisses où n’existent ni câbles ni poils de chats ni chaussettes échouées. Peut-être parce qu’il faut essayer de déculpabiliser et lâcher prise quant à la pseudo-perfection dont nous sommes accablés ailleurs.

Faîtes de votre chez-vous un cocon où vous vous sentirez apaisés et en sécurité. Faîtes de votre chez-vous un lieu-sûr où les petits défauts ne vous oppresseront pas. Faîtes de votre chez-vous un coin cosy où vous adorerez vous lover pour mieux vous ressourcer et repartir de bon pied !

P.S. : promis, y’a même pas besoin de s’appeler Crésus.

Cheers les ami(e)s !