J’ai connu ce gâteau après quelques années d’amour déjà établies avec Cyprien. C’est sa môman qui l’avait préparé pour l’anniversaire de son fils chéri. SON gâteau préféré et je n’étais même pas au courant. D’ailleurs, je n’en avais jamais mangé auparavant, c’est pour dire ! (double humiliation, haha !) (je blague).

Bref, c’était un gâteau au chocolat tout simple, pas de quoi s’extasier des lustres sur les talents pâtissiers de la belle-môman … (je blague pas).

Bref, il y a peu, en farfouillant dans un de mes livres de cuisine, je suis tombée sur la recette et j’ai arrangé le tout à ma sauce (histoire d’en faire une meilleure version, plus magique) (plus mieux, quoi !)

Et c’est devenue MA reine de Saba. Voilà. Un gâteau au chocolat et à la poudre d’amandes qui fait tout de suite rêver. On a envie de prendre le premier vol pour Istanbul et partir à la recherche des derniers mystères de Constantinople.

Bon, en attendant, on peut aussi baver devant les photos et se dire que ce sera le prochain gâteau sur notre TO-DO list.

Les ingrédients:

125 grammes de chocolat noir de très bonne facture (plus il est fort, meilleur ce sera)

60 grammes de beurre

3 oeufs

125 grammes de sucre en poudre

2 cuillères à soupe rases de farine

75 grammes de poudre d’amandes

quelques gouttes d’amande amère

La recette:

Préchauffer le four à 160 degrés. Dans un petit saladier, faire fondre le chocolat et le beurre au micro-ondes (au bain-marie, pour les puristes). Y ajouter ensuite la poudre d’amandes, la farine puis les jaunes d’oeufs, un à un. Bien mélanger.

A part, battre les blancs en neige. Lorsqu’ils commencent à mousser, ajouter petit à petit le sucre. Dès qu’ils sont prêts, verser l’appareil au chocolat dans les blancs et bien incorporer le tout.

Pour finir, ajouter les gouttes d’amande amère. Recouvrir un plat rectangulaire de papier sulfurisé et y verser le tout.

Enfourner et laisser cuire 25-30 minutes. Démouler le gâteau après l’avoir laissé refroidir complètement puis, le couper amoureusement en triangles, parce que c’est plus joli et poétique.

Et voilà !

Vous me croyez si je vous dis que ça fait une semaine que j’essaie (en vain) de terminer cet article mais qu’il m’arrive toujours des merdes technologiques monumentales ? Ouep, c’était la poisse totale. Mais je crois qu’elle a enfin fini de me faire tourner en bourrique. Voici donc enfin une douceur du dimanche … un lundi !

Un Brownie Killer, nous disions ? Tout à fait. Depuis le temps que je cherchais LA recette, la voilà enfin. J’ai acquis le graal, du graal de mes souvenirs d’enfance. La recette qui se rapproche le plus à celle que nous préparions dès que ma belle-mère avait des envies de chocolat intense.

Je demande solennellement une minute de silence pour Betty Crocker. Hum, hum.. Comment ça vous ne connaissez pas Betty Crocker ? Mais voyons, c’est la reine du brownie gringo en boîte ! Allez, une minute de silence pour tous ces enfants qui pensent que la pâtisserie c’est de la poudre en box à laquelle on rajoute du lait et beaucoup d’espoir gustatif. Paix à leurs âmes.

Il y a quinze jours, cette envie soudaine d’un petit rien-du-tout réconfortant est arrivé en début de soirée. Marre des fondants et autres coulants rapides à préparer, je suis partie en quête parmi mes nombreux livres de cuisine et suis tombée devant une recette de brownies essayée il y a des lustres et s’étant avérée vraiment dégueux. Le moral en berne, j’avais complètement mis de côté cet espoir de pouvoir trouver une recette qui corresponde enfin à ces souvenirs d’enfance.

Mais ce fameux lundi soir, il me fallait du brownie. Là, maintenant, tout de suite. Et j’ai trouvé LA recette du côté de Smitten Kitchen. Un délice.

Forcément, je n’avais pas de farine normale (forcément) alors j’ai fait allégeance au pouvoir du Point Marmiton,  j’ai mis de la farine de châtaignes à la place. UN RÉGAL !

• la recette de ses brownies préférés.
• 265 grammes de sucre pour 85 grammes de farine => NO WAY ! J’ai réduit à 150 gr la première fois, 120 gr la deuxième. Je vous conseille de ne pas descendre en dessous, le pouvoir orgasmique de cette recette en dépend.
• Avec des noix et des noisettes, c’est terriblement bon.

85 gr de chocolat noir dessert

115 gr de beurre doux et 2 bonnes pincées de fleur de sel ou 115 gr de beurre demi-sel

150 gr de sucre

2 oeufs

85 gr de farine

1 cuillère à café d’extrait de vanille

( une bonne poignée de noix, de noisettes et/ou de noix de pécan)

Préchauffer le four à 180 °C. Garnir un moule carré d’une feuille de papier sulfurisé.

Dans un bol, regrouper tous les ingrédients secs (hors chocolat).

Faire fondre le chocolat et le beurre (au bain marie ou au micro-ondes).

Incorporer un à un les oeufs en battant bien entre deux. Verser le tout dans le bol de farine,etc et bien mélanger. Ne pas oublier la vanille !

Zou: tout dans le moule et au four pendant 22 à 24 minutes environ !

Quand c’est prêt, on saupoudre de sucre glace, on démoule et on découpe en carrés.

Goûter. MEET THE BROWNIE KILLER. S’évanouir.

Bon appétit les amis !

C’est l’histoire d’une pâte sucrée destinée à une délicieuse tarte à la rhubarbe (la recette bientôt sur vos écrans) qui a fini transformée en délicieux sablés ! Je crois bien que tout est dit .. Ce que j’aime lorsque je fais mes pâtes maison, c’est de doubler les proportions afin d’en avoir toujours sous la main dans le congélateur. Ce qui me permet en temps de grande disette dans les placards et le frigo, d’avoir un plan S.O.S. en cas d’envie sucrée. Ce dimanche-là, nous étions tellement absorbés par cette cloison de placô à fixer que le soir venu j’étais incapable de me mettre aux fourneaux. C’est ainsi que la solution de rapidité alias les sablés de dernière minute s’est imposée ..

La pâte utilisée est celle du blog de Fanny alias feu-Foodbeam alias le magnifique blog Comme un lait fraise. Vous la retrouverez toujours pour mes - tartes – sucrées car cette recette est un pur régal. Et version sablés je dois vous avouer que c’est purement orgasmique. Tout simplement.

Ah oui, le tampon ! J’ai failli oublier de vous en parler .. C’est un cadeau mais vous pouvez le trouver sur Amazon sous le nom de Biscuits Maison. Je n’ai encore jamais essayé les recettes du petit livret fourni mais je vous assure que lorsque vous aurez goûté à celle-ci vous ne voudrez pas aller voir ailleurs. ^^ Côté difficultés, la recette se fait en deux fois. La pâte étant un peu collante, je vous conseille de la mettre au frigo si jamais vous souhaitez utiliser le tampon.

Vous me croyez si je vous dis que je connais les proportions par coeur ?? ^^

500 grammes de farine

300 grammes de beurre à température ambiante

60 grammes de poudre d’amandes

2 oeufs

1 cuillère à café de fleur de sel

190 grammes de sucre glace

les grains d’une gousse de vanille ou une cuillère à café d’arôme vanille

Bien préparer les ingrédients.

Battre le beurre en pommade au batteur et ensuite ajouter le sucre glace, la poudre d’amandes et la vanille. Puis les oeufs. Incorporer rapidement la farine et la pincée de sel. Il ne faut pas trop travailler la pâte.

Former une boule, la couvrir et la placer dans le frigo une bonne demie heure. Au mieux, une nuit.

Sortir la pâte du frigo et attendre qu’elle réchauffe un peu à température ambiante. L’abaisser entre deux feuilles de papier sulfurisé. Fariner si besoin.

A un centimètre d’épaisseur, il reste plus qu’à utiliser un verre ou un emporte-pièce rond pour former les sablés. A partir de là, si on décidé d’utiliser le tampon, il faut placer les sablés une quinzaine de minutes au frigo afin que la pâte soit moins molle pour que l’empreinte fonctionne.

Préchauffer le four à 170° c pendant une bonne dizaine de minutes.

Petite astuce: si votre four en a l’option: utiliser la fonction spéciale tartes et pizza : de cette manière les sablés vont cuire par le bas et et ne fonceront pas.

Et voilà. Un délice de petit goûter, seul ou accompagné.

Aujourd’hui, je vous propose une douceur archi-vintage ! Jusqu’à mes neuf ans, chaque année, ma maman me préparait un gâteau roulé à la confiture de framboises pour mon anniversaire. Je ne saurai vous dire comment est née cette tradition, toujours est-il que je suppose que c’était d’après mes envies; puisque la légende veut que j’aie eu un sacré caractère de cochon pendant mon enfance ! (Les failles de la génétique transgénérationnelle, je suppose .. ^^)

J’ai toujours aimé le gâteau roulé. Mais encore plus le manger le long de son colimaçon jusqu’à arriver à la dernière bouchée où, à tous les coups, j’étais sûre d’avoir une bonne quantité de confiture. C’était mon truc préféré et je crois que ça le restera à vie.

Je n’en mange pas si souvent que ça, des gâteaux roulés. D’ailleurs, most of time, c’est sous le déguisement de bûche de Noël que ça arrive. Mais comme je déteste la crème au beurre, vous imaginerez bien que je laisse ma part de côté en boudant et en me demandant continuellement quelle est cette mauvaise habitude que de coller de la crème au beurre de partout !

Enfin bon, comme c’était mon anniversaire la semaine dernière, j’ai choisi de me faire plaisir ! Par contre, pour éviter le côté bûche, je l’ai coupé en trois morceaux différents et décoré avec des fraises enrobées de chocolat. Ça fait tout de suite très « Dessert Kitschouille des années 80″ mais who cares, je suis bien une jeune des années 80 alors j’ai carrément le droit ! Et puis c’est tout !! ^^

6 oeufs

150 grammes de beurre fondu

150 grammes de farine

175 grammes de sucre

100 grammes de chocolat noir

des fraises

de la confiture de framboises

2 torchons propres

Préchauffer le four à 170 °c environ. Préparer les ingrédients et recouvrir une plaque à pâtisserie de papier sulfurisé.

Préparer un bain-marie. Dans une casserole, mettre les 6 jaunes d’oeufs et 150 grammes de sucre. Faire chauffer sur le bain-marie et mélanger au batteur électrique jusqu’à ce que l’appareil blanchisse et devienne beaucoup plus épais. Sortir du bain-marie, jeter la farine (sans mélanger) puis verser le beurre fondu dessus. Ben mélanger.

Pendant ce temps-là, battre les blancs en neige. Dès que ça mousse, ajouter le reste de sucre.

Incorporer les blancs à l’appareil délicatement, puis verser sur la plaque à pâtisserie. Lisser le tout et enfourner 35 minutes.

Dès que le biscuit est prêt et cuit, le sortir du four. Poser un premier torchon dessus, puis en faisant attention à ne pas vous brûler, faîtes faire une volte-face au biscuit.

Enlever délicatement le papier sulfurisé puis disposer dessus le deuxième torchon. (Celui-ci doit avoir été humidifié préalablement.) Maintenant, il ne reste plus qu’à rouler le gâteau sur lui-même et laisser reposer une bonne demie-heure, le temps qu’il refroidisse.

Pour finir, on garni son gâteau selon ses envies ! Ici, il y a de la confiture de framboises à l’intérieur. Le tout est nappé de chocolat noir fondu. C’est aussi simple que bonjour !

On m’informe que c’est l’heure du goûter … je vous laisse, j’ai des choses très importantes à faire !

Hier, les yeux encore embués, notre choix de petit-dej gourmand s’est vite porté sur un crumble aux framboises. Miam ! En plus, j’adore les crumbles pour la facilité et la simplicité de la recette. Parfait lorsqu’on a plus d’oeufs mais que l’on veut absolument un petit-quelque chose sucré. Par contre, y’a intérêt à avoir des fruits, sinon c’est râpé ! Dans notre cas, les framboises surgelées sont de mise .. Mais la particularité de celui-ci, de crumble, c’est que j’ai rajouté des pralines roses dans la pâte. Comment vous dire ? C’est délicieusement croquants !!!

Des framboises de quoi garnir un fond de plat.

80 grammes de beurre mou

150 grammes de farine

50 grammes de sucre roux pour la pâte

30 grammes de sucre roux pour les framboises

une pincée de sel

Trois poignées de pralines roses que l’on massacrera à l’aide d’un rouleau à pâtisserie !

Préchauffer le four à 180°c.

Disposer les framboises dans un plat, incorporer les 30 grammes de sucre et mélanger.

Dans un saladier, mélanger le sucre, le sel, la farine et ajouter le beurre. Malaxer puis émietter la pâte pour lui donner une consistance sableuse. Et maintenant, verser les pralines allègrement et mélanger !

Disposer sur les fruits en une couche régulière. Enfourner 20 minutes. Puis monter la température à 200°C pour 5 à 8 minutes supplémentaires. Cela aidera les pralines à fondre … Ensuite, c’est fin prêt !

Je vous conseille de servir le tout tiède pour profiter de toutes les saveurs présentes. L’acidité des framboises liée à la douceur et le croquant des pralines … Vous verrez, c’est un régal !

Alors, tenté(e)s ?

Jamais ne dire « Ô grand jamais » !

Des mois que je clame à qui veut l’entendre que je n’aime pas les cupcakes, que les cupcakes ça sert à rien, que c’est même pas bon, et j’en passe. Et que vois-je fleurir ici comme un vieux papier peint de mamies: des cupcakes. Bravo Céline !

Mais vous me connaissez, ce que j’aime avec la douceur du dimanche, c’est de me surpasser et d’essayer des choses que je n’ai pas pour habitude de préparer. En l’occurrence, ces petits gâteaux qui ont drôlement la côte en France et ailleurs ont fini par trouver leur place ici.

Cependant, si vous êtes fin observateur, vous aurez remarqué que je n’ai pas non plus essayé une super recette super originale. Ne perdons surtout pas le nord, gardons une place bien au chaud dans notre zone de confort et préparons quelque chose de différent.. Voici donc des cupcakes tartocitron-meringuée ! Mais avec des graines de pavot dedans tout de même ;)

La recette de base pour les cupcakes provient d’un magazine dont je vous parlerai cette semaine. J’ai juste ajouté des zestes de citron et des graines de pavot. Et le plus du plus (en dehors de la magistrale meringue italienne), c’est un coeur fondant de lemon curd ! MIAM MIAM MIAM.

Vous salivez maintenant, n’est-ce pas ?

Pour ce qui est des quantités, il y en a pour 6 unités / 6 caissettes comme celles sur les photos. Ça permet d’avoir un bon petit gâteau rassasiant.

• Pour la base:

115 gr de beurre mou doux.

115 gr de sucre

Le zeste d’un citron jaune bio

2 oeufs battus

125 gr de farine

1/2 cuillère de levure Alsa

une poignée de graines de pavot

• Pour le coeur de lemon curd:

4 citrons jaunes dont 2 zestés

1 cuillère à soupe bombée de maïzena

2 oeufs + 2 jaunes (les blancs serviront pour la meringue)

150 gr de sucre

• Pour la meringue italienne: (voici de quoi utiliser les 2 blancs d’oeufs.

[Cependant, une meringue avec un seul blanc sera largement suffisante. ]

2 blancs d’oeufs

30 gr de sucre

5 cl ou 50 gr d’eau

150 gr de sucre blanc

• Les cupcakes:

On préchauffe le four à 180°C (à chaleur pas tournante pour avoir de jolis bombés). Puis on place les caissettes dans un moule à muffins. On prélève tous les zestes de citron.

Pendant ce temps là, on mélange (au batteur) le beurre et le sucre jusqu’à obtenir quelque chose de vaporeux. On ajoute les oeufs battus, la farine et la levure. Suivis de près par les graines de pavot et le zeste de citron préalablement haché. On mélange tout juste ce qu’il faut pour que les ingrédients soient bien incorporés.

On remplit les caissettes et on enfourne 25 à 30 minutes.

• Le lemon curd:

On suit la recette de ma tarte au citron meringuée.

• La meringue italienne:

On suit aussi la recette de ma tarte au pamplemousse meringuée.

• L’assemblage:

C’est super facile: pour chaque cupcake, armé d’un enlève-trognon-de-pommes, on prélève quelques cm de gâteau. => on mange le surplus et on comble par du lemon curd.

Lorsque tous les cupcakes sont garnis, il ne restera plus qu’à les recouvrir joliment de meringue. A l’aide d’une poche à douille, c’est quand même vachement plus simple. ;)

Et voilà !

Maintenant, on admire puis on met au frais au moins trente minutes parce que quand c’est frais, c’est meilleur !

Vous me croyez si je vous dit qu’ils sont absolument délicieux ???

Hello Sweeties ! Petite surprise ce soir avec cette douceur du dimanche que j’ai préparée en avance rien que pour vous ! Voici une des recettes que j’avais prévu de réaliser pour le fextravrier mais j’ai manqué de temps .. Cependant, la voici et j’en suis toute contente :) J’ai voulu revisiter un peu une de mes pâtisseries préférées: le Mille-feuilles.

De la pâte feuilletée, une délicieuse crème pâtissière, du fondant: aussi simple que bonjour ! Alors quand je pense que la dernière fois que j’en ai acheté un dans une des pâtisseries les plus connues de Grenoble (qui commence par char et fini par bleu) et qu’il ont eu le culot de remplacer la crême pâtissière par de la chantilly, je me suis fait la promesse d’en préparer un maison. Nomého, quel sacrilège !

J’ai choisi d’utiliser un emporte-pièce nuage pour changer un peu. Faut dire que je trouve ça trop chou et poétique d’avoir un tel dessert dans son assiette, vous ne trouvez pas ?

Avec la recette, vous pourrez en préparer quatre, comme ici. Et un nuage par personne, vous verrez, c’est juste parfait pour terminer un repas entre amis avec une touche sucrée.

Quant à l’élaboration, c’est un jeu d’enfant ! Il faut juste être un brin organisé, et puis, il n’y a pas besoin de 36 000 ingrédients donc ça convient très bien à des cuisiniers en herbe. ^^

1 pâte feuilletée pur beurre ou de quoi faire 16 empreintes selon la taille de l’emporte-pièce choisi.

du sucre roux ou de la cassonnade

de la crème pâtissière { on divise les proportions par deux ! }

du sucre glace

4 cuillères à soupe de lait tiéde

Préparer la crème pâtissière. 

Etaler la pâte feuilletée et faire 16 empreintes. La placer 10 minutes dans le frigo pour la figer un peu et pouvoir décoller les nuages sans difficultés.

Préchauffer le four à 200 °C

Disposer les nuages sur une plaque à pâtisserie, les piquer à l’aide d’une fourchette et les saupoudrer de sucre roux ou cassonnade. Enfourner entre 5 à 10 minutes, le temps que le feuilleté dore.

Sortir du four, retourner les empreintes et {ATTENTION} les écraser ! Pour ma part, j’ai utilisé un presse-purée. Cela permettra au feuilleté de ne pas trop gonfler. Saupoudrer encore de sucre et enfourner à nouveau le temps que le tout dore encore un peu. Sortir du four et laisser refroidir.

Préparer un glaçage avec le lait et du sucre glace: pour cela , il suffit de mélanger jusqu’à obtenir une consistance lisse et un poil épaisse. Réajuster le tir avec du lait si c’est devenu trop pâteux.

Choisir parmi les nuages, quelles faces seront recouvertes de glaçage (je conseille de prendre les plus plates !)

Ensuite, garnir une poche à douille cannelée avec la crème pâtissière (ce n’est pas obligatoire, c’est juste pour faire plus joli !). Maintenant, il ne reste plus qu’à procéder au montage: feuilleté | crème | feuilleté |crème | feuilleté + glaçage.

Et voilà, c’est prêt et en plus, c’est super joli !! Pour une présentation encore plus WAOW! je vous conseille de disposer sur l’assiette de service un nuage de crème pâtissière (dans ce cas-là, il faudra certainement en préparer suffisament) et de placer le Mille-Nuages debout, comme ceci :

Effet WAOW garanti !!

****** Petit Rappel :

Il est toujours possible de gagner des cadeaux et vous avez jusqu’à Vendredi 23h59 ! Il suffit de cliquer sur l’image : (Note: si tu ne joues pas, tu as encore moins de chances de gagner ! ^_^ )

(et par la même occasion : Fextravrier #13 // Des ronds et des bulles )

Je ne vais pas dire que cette recette est un gros échec, non. En réalité, je me suis juste pris la tête concernant les photos et la réalisation qui n’a pas du tout abouti à ce que j’avais en tête .. Poor me. Donc autant vous dire que je ne suis pas vraiment satisfaite car je voulais quelque chose d’encore plus beau, plus mieux (comme dirait l’autre..) (Voici donc la dure réalité des méga-perfectionnistes ..)

La faute ne vient pas du tout de la recette en elle-même qui est une tuerie dans le genre meilleurs pancakes ever. D’ailleurs, je ne sais toujours pas si c’est réellement sa recette (à Clark Gable) mais si c’est le cas, je peux vous dire qu’il devait se faire de merveilleux gueuletons, le veinard ! Quoiqu’il en soit, j’ai adopté cette recette dès les premiers jours et encore plus depuis que je l’ai préparée avec du buttermilk (ou babeurre en français). Un régal pour les papilles.

En vrai, nous sommes en plein dans la période dite difficile pour faire ses propres shooting en intérieur à cause du manque de lumière. Alors imaginez en sus un appartement en travaux où aucune pièce n’est réellement terminée, où les plinthes sont inexistantes, où les chats viennent renifler dès que vous avez le dos tourné ( dans le meilleur des cas ils reniflent ;) ) et où en étant au deuxième étage et entouré d’immeubles, la lumière est restreinte. Alors oui, je l’avoue, pour ces pauvres pancakes qui n’y sont pour rien, j’ai perdu patience. Les photos sont bof, je vous le dis d’avance et très honnêtement, j’ai lâché l’affaire dès le deuxième jour de shooting après avoir tout refait depuis le début ..

Oh ! Un petit gif, rien que pour vous ! Trop de champagne, tue le gif  O_O

En attendant , pour ceux et celles qui se demandent qu’est-ce que le babeurre et comment s’en procurer, voici quelques infos. Le babeurre ou buttermilk en anglais est « un liquide blanc issu traditionnellement du lait fermenté, après la fabrication du beurre par barattage. » Merci Wiki.

Je n’ai pas réussi à en trouver mais on peut en faire soi-même. La preuve: il suffit d’ajouter deux cuillères à soupe de jus de citron dans 225 ml de lait ENTIER et laisser reposer à température ambiante une quinzaine de minutes. Le lait va cailler, c’est normal. Se garde au frais 24 heures.

125 grammes de farine

un sachet de levure alsa

2 oeufs

20 cl de lait ou de babeurre/buttermilk

2 cuillère à soupe environ d’huile végétale

Mélanger tous les ingrédients de manière à ce qu’il n’y ait pas de grumeaux. Faire chauffer une poêle sur feu moyen-fort et comme pour les crêpes, passer une feuille de sopalin huilée de temps à autres histoire que les pancakes n’accrochent pas.

Verser une première louche de pâte (je me sers d’une cuillère à glaces !!) et dès que des bulles apparaissent, retourner le pancake et le faire dorer quelques minutes. Répéter jusqu’à terminer la pâte à pancakes.

Et voilà de quoi nourrir deux gros gourmands .. Bon appétit !

Voici enfin un dessert parfait pour cette période de transition entre les fêtes de fin d’année, l’Epiphanie et la Chandeleur qui approche petit à petit .. Les clémentines granitées ou granité de clémentines, comme vous préférez est, à mon avis, la douceur par excellence qui se mange sans faim. Et même en hiver ! De toutes façons, c’est difficile de trouver cette variété d’agrumes hors-saison et je suppose que c’est vachement plus agréable de les consommer de cette façon que nature. N’est-il pas ? Car il faut que je sois honnête avec vous, je n’aime pas les clémentines donc je n’y ai pas goûté mais d’après mes cobayes, l’expérience est plus que positive.

Côté préparation, c’est hyper simple. Sans oublier cette classe folle au moment de servir. En ce qui me concerne, j’avais posé sur les assiettes de service des coupes à vin renversées en guise de cloches. (je les avais placées quelques heures au congélateur préalablement pour avoir ce côté givré si joli..). Effet surprenant garanti ! De quoi bluffer la belle-mère pour les trois prochaines années ;)

Pour réaliser des clémentines granitées pour 4 personnes (3 p/pers.), il faut:

Environ 12 clémentines

10 grammes de sucre + un peu plus pour la déco.

5 cl d’eau

1 cuillère à café de jus de citron

1 tranche de gingembre frais et pelé

une petite assiette avec du sucre blanc ou roux

du jus d’orange au cas-où si le jus des clémentines est inférieur à 50 cl.

La recette, pas à pas:

Trancher le sommet des clémentines. A l’aide d’une petite cuillère les évider (précautionneusement afin de ne pas abîmer les coques) au-dessus d’un saladier surmonté d’un chinois. Presser les chairs et récupérer le plus possible de jus. S’il y en a moins de 50 cl, rallonger avec du jus d’orange.

Dans une casserole, faire chauffer l’eau, le sucre et le gingembre jusqu’aux premiers bouillons. Retirer du feu et laisser refroidir quelques instants.

Pendant ce temps-là, humidifier l’extérieur des clémentines avec un peu de jus ou d’eau et les rouler dans du sucre. Disposer dans un plat et zou au congélateur.

N’oublions pas le sirop: pour cela le mélanger au jus de clémentines et au citron. (par contre le gingembre peut partir à la poubelle). Verser tout cela dans un plat et zou au congélateur. Il faudra patienter quasiment trois heures pour que le mélange prenne.

Passé ce laps de temps, racler avec les dents d’une fourchette, garnir les clémentines et les repositionner dans le congélateur. Au moment de servir, se bouger les fesses car ça fond un peu vite quand même !! Et voilà !!

C’est simple, c’est frais, c’est coloré: c’est parfait !!

Une fois n’est pas coutume, je suis encore à la bourre dans la publication de mes articles .. sorry sorry sorry .. Pour cette douceur du dimanche, autant suivre l’air du temps et vous proposer une galette. Oui, mais pas n’importe laquelle: la galette des guignols !!

Comment ça une galette des guignols ? Ben c’est comme la galette des rois à la frangipane mais aux pralines roses donc si l’on connaît un peu la culture Lyonnaise, ça donne la Galette des Guignols. Bien trouvé, vous ne trouvez pas ?? Je me sens tellement fière de cette invention que je me vois déjà en train de répondre à des interviews hautement intellectuelles pour TLM ou La Dépêche. Ahahah ! Achevez-moi hein, si je deviens trop drôle ..

La chauvine en moi n’a d’yeux que pour la véritable galette des rois à la frangipane, point. Et puis cette année, j’avais envie de changement et puis par-ci par-là, j’ai vu que la tendance était (entre autres) aux pralines roses alors j’ai voulu essayer moi aussi, tant qu’à faire !

Ce que vous ne savez pas, c’est que j’ai une malédiction qui me colle aux fesses depuis trois ans maintenant: qui est que je rate mes galettes à chaque fois que je veux en faire une pour le blog ! C’est donc pour cette raison que je n’en avais pas encore proposé ici. Et cette année, ça n’a pas raté. J’en ai fait deux la semaine dernière et impossible d’en faire un article car il se passait toujours un évènement que je ne pouvais pas contrôler comme le manque de lumière, des photos hideuses, l’appart en travaux, et/ou en bordel, zero inspiration, un sujet moche trop cuit donc pas photogénique du tout… Les exemples sont nombreux, en somme.

Honnêtement, c’est quand même pas super photogénique une galette des rois, vous ne trouvez pas ?? Alors une galette des guignols, encore moins !

Pour cette douceur du dimanche, j’avais donc envie de jouer sur Lyon, les pralines roses et  m’est alors venue cette idée de la représenter théâtralement, comme pour les pièces du Guignol. Oui, je sais, je vais chercher très loin et le résultat escompté n’est pas forcément de mise … !

Donc je vais faire court. Ou du moins je vais essayer. Pour cette variante, il suffit de faire sa frangipane tranquillement et de rajouter des pralines roses concassées grossièrement. Car le plus fun dans l’histoire, c’est que lors de la dégustation, on croquera forcément les amandes et il y aura toujours quelqu’un qui pensera avoir trouvé la fève. C’est donc tout de suite plus rigolo (pour les autres) !!

Inutile de vous dire que question goût, ça déchire sa mémé ! Mais vraiment. Et puis l’intérieur est rose/rouge, alors çà, c’est super joli.

Fabienne/ Gontran Cherier proposaient de recouvrir la pâte feuilletée supérieure de colorant rouge: c’est une sacré bonne idée, ça rend super beau (sauf quand on laisse trop cuire..) Vous êtes prévenus. Dans tous les cas, le résultat surprend et vos invités auront tendance à croire qu’elle provient d’une pâtisserie, c’est dire, l’effet du colorant rouge !!

Pour préparer une galette de guignol, il faut:

2 pâtes feuilletées PUR BEURRE (attention aux Herta marquées pur beurre mais à l’huile de palme !)

120 grammes de sucre glace

120 grammes de poudre d’amandes

120 grammes de beurre mou

2 oeufs + 1 jaune d’oeuf pour la dorure

1 cuillère à café d’arôme d’amandes amère

trois bonnes poignées de pralines roses de Lyon préalablement concassées grossièrement à l’aide d’un rouleau à pâtisserie, d’un sac de congélation, d’un torchon et d’un tapis pour étouffer le bruit ..

1 fève

Le pas à pas de la recette:

Préchauffer le four à 180°c. A la fourchette ou au fouet, travailler le beurre mou avec le sucre jusqu’à l’obtention d’une pommade homogène. Cela prends bien 5 bonnes minutes. Patience !

Ajouter une pincée de sel, la poudre d’amandes, l’amande amère et bien mélanger. Ajouter alors les oeufs puis une bonne poignée de pralines.

Poser le premier disque de pâte feuilletée sur une plaque à pâtisserie préalablement recouverte de papier sulfurisé. Disperser des pralines jusqu’à 1 cm du bord. Puis étaler la frangipane par dessus. Une dernière couche de pralines -SOYONS FOUS- puis LA fève !

Humidifier les bords avec un pinceau. Prendre le deuxième disque de pâte, le décoller de sa feuille de protection, le retourner puis ( facultativement) badigeonner toute la surface de colorant rouge coupé avec quelques gouttes d’eau. Le déposer sur le premier et appuyer sur les bords pour les souder.

En ce qui me concerne, je retourne toujours les bords sur l’intérieur de ma galette car je me suis souvent retrouvée avec un raz-de-marée de frangipane après la cuisson.. Donc à vous de voir. Mais cette méthode est, en plus d’être jolie, fonctionnelle.

Maintenant, il ne reste plus qu’à signer la galette avec la pointe d’un couteau retourné, de dorer avec le jaune d’oeuf restant et une cuillère à soupe d’eau.

Percer le centre pour laisser sortir la vapeur et enfourner 20 à 25 minutes.

Personnellement, je préfère attendre le lendemain pour la déguster. Le temps qu’elle rassise un peu. Le feuilleté est moins cassant et l’on sent plus toutes les nuances de goûts qu’offrent cette variante. Mais encore faut-il patienter tant de temps quand se balade dans l’appartement cette douce odeur ben reconnaissable de galette des rois !

Alors, tentés ou pas ?